voirVision chamanique du stress

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               Il arrive parfois dans la vie, avec le temps,  que la dynamique de notre existence s’inverse ou se grippe. Perte d’emploi, séparation, revers de fortune nous guettent quel que soit notre âge.
Le doute s’empare alors de nous.

Divers sentiments peuvent nous envahir en créant ce fameux stress existentiel : Tristesse, colère, culpabilité, regrets,  remords, sensation de gâchis, écœurement, dépression. Notre confiance en nous, 
notre fierté d’être, d’exister, d’avoir une position sociale et par là-même des relations humaines, notre masculinité et féminité battent 
de l’aile. Nous sommes en insécurité car nous ne savons pas vivre 
au quotidien en nous adaptant aux évènements…

Quel est l’enjeu ? Et qu’est-ce qui déclenche ce stress ?

stress

Notre passé est la racine de notre expérience qui petit à petit forge autour de nous un cocon sécurisant, une image de nous-même
nous attribuant des valeurs, des repères,  des croyances,
une reconnaissance de la société (famille, amis, relations, etc.),
une position sociale. Avec l’âge, notre expérience nous rapproche
d’une certaine sagesse dans nos réflexions, nos dires, nos actions,
du moins, peut-on l’espérer…

Néanmoins ce même passé peut être un véritable polluant
de notre quotidien car trop sécurisé, trop installé dans notre cocon renforcent le stress généré par tout changement a fortiori brutal.
Nous avons beau ressentir parfois que quelque chose cloche, nous nous voilons la face de peur d’être déstabilisé ou de quitter cette position rassurante dans laquelle nous nous trouvons. La chute n’en sera que plus rude, radicale…

chemin de vie

Il demeure donc capital, au quotidien, de nous asseoir  au calme afin d’analyser ce ressenti désagréable, pour en trouver la cause,
en diminuer la charge émotionnelle qui s’y attache et changer le cours des choses (être à l’écoute, ressentir, changer, s’adapter).

Avoir fait un travail psychothérapique nous met également en principe,
à l’abri de ce stress car tout revient au problème de confiance en soi
et en la vie, d’Amour pour soi-même, d’objectivité,  de courage et d’humilité. En effet, si nous attendons tout de notre entourage (amour, estime, reconnaissance, bienveillance, etc.) tout évènement déstabilisant réveillera un sentiment de panique. L’amour pour nous-même s’acquière grâce à notre relation maternelle. Si notre maman nous entoure de tout son amour, nous nous reconnaîtrons comme digne d’être aimé
et apprendrons ainsi à nous aimer. Nous n’aurons alors plus à attendre celui-ci des autres : enfants, épouses, parents, amis, etc.

 De même, avoir été reconnu par son père comme digne d’être son fils, d’être adulte et admiré, nous permet de nous reconnaître nous-même comme ayant une valeur, sûr de notre potentiel et nous évitera d’attendre de notre métier, de nos collègues, de notre place sociale cette reconnaissance d’exister, d’avoir de la valeur, de réussite ou
de stabilité. Faire confiance à la vie, être optimiste s’acquièrent également par la confiance qu’ont nos parents dans le futur de leur propre existence, dans la sécurité avec laquelle il nous enveloppe
quand bien même eux doutent.


calme retrouvé

Le travail chamanique nous enseigne par le ressenti que nous sommes tous des âmes identiques issues du même lieu et que nous avons donc tous la même valeur. Il nous apprend que nous choisissons sciemment notre incarnation dans le but de parcourir notre chemin sur cette terre et nos parents afin qu’ils nous apportent tout ce dont nous avons besoin pour préparer notre cheminement. Nous sommes donc responsables de notre vie. Un autre enseignement important nous dévoile que nous créons notre propre réalité. Notre regard, notre capacité d’ouverture et d’être à l’écoute ouvrent les portes du champ de l’expérience, du possible et nous avons alors la possibilité de choisir, de prendre telle ou telle autre direction. Ainsi, rien n’est dû au hasard encore moins aux autres.
Plus notre attitude sera fluide comme un roseau et non solide, figé comme un chêne, moins nous serons bouleversés par la vie car le roseau plie sous le vent mais ne rompt point. Au lieu de faire face, bloc, de rester inerte, immobile, nous suivrons le fil de notre vie au gré des possibilités  offertes par l’écoute et guidés par notre ressenti.


Mitakuye Oyasin